L’aliéniste et l’ange des ténèbres

Caleb Carr est un romancier de talent.

Il a écrit, entre autre, deux très bons livres, qu’on pourrait à la rigueur qualifier de policiers « l’Aliéniste » avec sa suite, « l’Ange des Ténèbres ».

Ces deux romans se passent au début du XXème siècle aux Usa et mettent en scène un médecin-psychologue, le docteur Kreizler, plus ou moins psychanalyste.

Le premier est écrit à la première personne par l’ami de ce médecin, John, alors que la suite, « l’Ange des Ténèbres », est écrit par un jeune, sauvé de la délinquance par ledit Docteur, un certain Stevie.

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Les Maîtres de la lumière, de Jacques Anquetil

Les Maîtres de la lumière, Jacques Anquetil, Presses de la Renaissance.

C’est le récit de la vie de Jacques Angot, maître verrier. L’histoire est simple, parfois naïve, tout comme l’écriture. L’intérêt du livre tient plutôt dans les explications techniques de ce métier d’art et dans la période qu’il couvre. Il s’agit de la deuxième moitié du XIXème siècle où les courants artistiques subissent une grande mutation, en particulier avec les impressionnistes.

Jacques, sans connaître ces mutations, est dans l’air du temps : ses recherches portent sur l’ombre et la lumière, et non plus sur le récit religieux figuratif. Il n’en est pas moins croyant, même au moment des ses plus grands doutes, suite à des malheurs successifs. On suit ainsi son évolution vers un certain mysticisme, exacerbé par une EMI (Expérience de Mort Imminente).

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« Une femme étrange » de Ben Ames Williams

Pas vraiment étrange cette femme…

Élevée par un père alcoolique et abandonnée par sa mère, elle s’aperçoit très vite de son pouvoir sur les hommes.

C’est l’occasion de prendre une revanche sur son père en punissant tous les hommes, surtout les plus gentils (dont celui qui deviendra son mari !).

Mais surtout, Jenny (c’est son nom) a deux faces : une face bonne et généreuse mais qui est, en fait, une façade et un fond profondément mauvais, comme on le comprendra d’ailleurs à la fin du livre.

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Philip Roth, le misanthrope

Philip Roth n’aime personne et méprise presque tout le monde.

Il dit dans une interview de Mai 1999 menée par Pierre Assouline pour le magazine « Lire » :

« (…) plus je déteste, mieux je me porte. Ici, je déteste tout. Mais je ne pourrais pas vivre ailleurs. D’ailleurs, je n’ai pas quitté mon pays depuis dix ans. Je ne trouve même plus mon passeport ! ».

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John Grisham, ses romans

« Non coupable », « L’idéaliste » et « La firme ».

John Grisham était avocat. Il est devenu écrivain. Un grand écrivain.

Né en 1955 dans l’Arkansas, il met 3 ans à écrire son premier roman « Non coupable ». Il y travaille tous les matins à 5 h. avant d’aller à son travail d’avocat.

Ce premier roman est né d’un fait divers, réécrit pour les besoins de la cause.

Un père tue le violeur de sa fille âgée de 12 ans. C’est un noir et les violeurs sont des blancs.

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