Comment faire les bruns avec seulement 3 couleurs !

MARRON

Un marron

Le « brun » en peinture est classé dans la catégorie des couleurs « terre ». Les principales sont :

La terre de Sienne naturelle, la terre de Sienne brûlée, la terre d’ombre brûlée et la terre d’ombre naturelle (dans les couleurs terre, il existe aussi les ocres, rouges et jaunes, la terre verte mais ce sont les quatre premières qui nous intéressent ici). Ci-dessous on peut voir ces couleurs « sorties du tube » et posées sur une toile :

 

 

Couleurs qui ne ressemblent qu’approximativement à celle d’un catalogue ci-dessous (j’ai tout de même mis les dominantes) :

Mais attention, ça n’est pas parce qu’une couleur est « officielle », c’est à dire répertoriée au Colour Index International (1),  qu’il faut s’en tenir à celle-ci absolument et contre vents et marées. D’ailleurs il faut savoir qu’entre les marques, les couleurs sont souvent légèrement différentes.

Pour le commun des mortels, le brun s’appellera le marron, couleur qui vient de celle du fruit du marronnier :

MARRON

Un marron un peu fatigué !

D’ailleurs, on peut voir dans le marron ci-dessus (bien qu’il soit un peu « fatigué ») qu’il y a beaucoup de couleurs différentes et qu’on aurait beaucoup de mal, en prenant tous les tubes « couleur terre », à représenter exactement.

Le défi

Dans la vidéo qui suit on verra donc comment faire du marron avec seulement 3 couleurs (+ le blanc), identiques à celles utilisées dans « comment faire toutes les couleurs… » sur Youtube. Signalons qu’il s’agit ici un peu d’un défi : en effet, on ne peut faire de violet avec un rouge de cadmium, ce qui est théoriquement vrai mais pratiquement faux, et, en principe,  le jaune japonais foncé est justement un peu trop foncé, les « véritables » couleurs primaires  étant le rouge magenta, le bleu cyan et le jaune clair (en synthèse soustractive, c’est à dire avec des couleurs « matières »). Quant au bleu de prusse, il est trop foncé par rapport au bleu cyan.

Nos couleurs seront donc du rouge de cadmium foncé, du jaune japonais foncé et du bleu de prusse (malgré l’avis de certains « adorateurs de la chimie » qui considèrent l’utilisation de cette couleur comme une hérésie !).


A vos pinceaux !

 

 (1) : Le Colour Index International est une base de données de référence maintenue conjointement par la Society of Dyers and Colourists et par l’American Association of Textile Chemists and Colorists. Elle a été imprimée pour la première fois en 1925 mais est maintenant exclusivement publiée sur le web. L’index sert de base de données de référence de couleurs manufacturées et des produits associés (dispersants, solvants, charges…) et est utilisée par les fabricants de teintures, les designers, les artistes, les architectes, etc. (Wikipédia)

Pour marque-pages : Permaliens.

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