Qu’est ce qu’un médium ?
Avant de parler du glacis, il faut définir le médium. Un médium est un mélange d’essence (pétrole, térébenthine…) avec une huile (de lin, d’œillette…) Voir l’article du Journal des peintres ICI
Qu’est ce qu’un médium ?
Avant de parler du glacis, il faut définir le médium. Un médium est un mélange d’essence (pétrole, térébenthine…) avec une huile (de lin, d’œillette…) Voir l’article du Journal des peintres ICI
Le médium est un mélange d’huile et d’essence de térébenthine, voire d’autres ingrédients comme des vernis. Il sert à rendre la peinture plus fluide, plus onctueuse, à la diluer, et l’aidera aussi à sécher.
On le met (le médium) dans un godet et on en prélèvera un peu à l’aide d’un pinceau, pour le déposer sur la peinture qu’on aura mise préalablement sur la palette. Le pinceau sera alors chargé de la couleur choisie que l’on déposera sur la toile. Si on est amené à faire soi-même ce médium, on prendra un récipient avec un bouchon qui se visse (n’importe quel petit flacon d’un autre produit peut faire l’affaire).
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Le “brun” en peinture est classé dans la catégorie des couleurs “terre”. Les principales sont :
La terre de Sienne naturelle, la terre de Sienne brûlée, la terre d’ombre brûlée et la terre d’ombre naturelle (dans les couleurs terre, il existe aussi les ocres, rouges et jaunes, la terre verte mais ce sont les quatre premières qui nous intéressent ici). Ci-dessous on peut voir ces couleurs “sorties du tube” et posées sur une toile :
Une des premières facultés du peintre doit être, outre le dessin, de savoir reproduire le plus exactement possible, à partir des tubes dont il dispose, les couleurs qui l’entourent.
Comme exercice, nous allons essayer de réaliser la palette de Van Gogh pour un tableau donné (Pour ce faire, nous avons utilisé des logiciels de traitement d’image pour retrouver les couleurs exactes).
Il est important, pour un peintre débutant (mais pas seulement !), de se familiariser peu à peu avec les couleurs et avec la possibilité de les mélanger, qui offre des combinaisons presque infinies.
On commencera donc par les couleurs « primaires » pour fabriquer les couleurs dites « secondaires »
Les 3 couleurs primaires sont, en peinture, le bleu, le rouge et le jaune, avec lesquelles on obtiendra les secondaires, l’orange, le violet et le vert.
Et quelle que soit la couleur primaire spécifique choisie, on parviendra toujours à faire toutes les couleurs :
Il arrive qu’un tableau, pas vraiment terminé, ne nous convienne pas.
Ce qui est intéressant avec la peinture à l’huile, c’est qu’on peut le refaire.
Dans le cas qui nous intéresse ici, il se trouve que j’avais pris des photos de personnages en train de ramasser des coquillages, en Normandie, à marée basse.