Nicolas de Staël jongle avec les couleurs. Il prend des risques, faisant se côtoyer des verts et des bleus, des mauves, des rouges, on sent qu’il est tout le temps à la frontière entre la figuration et l’abstraction, frontière particulièrement ténue.
Il est écrit d’ailleurs, dans les commentaires accompagnant l’exposition, que « Staël est partagé entre la crainte de l’inachevé et du trop abouti « .
Il n’a pas choisi un chemin facile. L’exposition nous présente son oeuvre, à travers sa vie, par ordre chronologique.