Vous savez ce que c’est qu’un MOOC ?
C’est un cours en ligne, généralement assez ludique et qui vous permet de vous cultiver dans de nombreux domaines.
Ici le domaine, c’est l’Art des Années folles (1920-1929).
Introduction
La frénésie des Années folles se répand dans le monde entier. Tour d’horizon de quelques capitales.
1 Le corps en liberté
Les Années folles, c’est le “corps à cœur” d’une liberté toute nouvelle : celle de danser sur le jazz dans des fêtes déchaînées, et pour les femmes celle de porter des robes plus courtes, sans corset, et de couper leurs cheveux ! La mode et la beauté gagnent leurs lettres de noblesse avec des créatrices telles que Gabrielle Chanel et Jeanne Lanvin. Le spectacle devient un art à part entière, comme en témoignent les incursions des peintres dans le décor de ballets, et bien sûr la montée en puissance du cinéma.
2 La modernité en marche
Après la guerre, le besoin considérable de reconstruction place l’architecture au premier plan des arts : il faut agrandir et moderniser les villes, abriter des millions d’individus et de travailleurs. Les lignes droites, le béton armé et le verre sont omniprésents. Les décors aux formes géométriques sont présents aussi bien sur les immeubles que dans les objets du quotidien : c’est le triomphe de l’Art déco.
3 Entre ordre et subversion
Les arts plastiques et la littérature se font l’écho des tensions entre deux tendances majeures. D’un côté, l’avant-garde qui veut faire table rase du passé. Cubistes, surréalistes, constructivistes coexistent et produisent des œuvres qui traverseront le siècle. A l’opposé, de nombreux artistes (et parfois les mêmes !) prônent le retour à l’ordre et au classicisme. De Maillol à Derain, en passant par Gide et Stravinsky, les créateurs cherchent leur inspiration dans les formes passées.