« Le Pavillon des cancéreux » d’Alexandre Soljenitsyne

Ça n’est pas un livre nouveau, mais c’est quand même un chef d’oeuvre de la littérature et on peut le lire (ou le relire) sans crainte de s’ennuyer !

Il s’agit d’hommes et de femmes bien différents mais qui sont tous marqués du sceau de l’égalité par… le cancer.

Ce qui leur permet de retrouver les fondamentaux de la vie, la beauté, la simplicité, l’amitié, malgré le communisme, la dictature, l’enfer.

C’est un livre autobiographique, Soljenitsyne ayant guéri d’un cancer généralisé, dans les années 50.

Très beau livre, de plus de 700 pages en poche.

Une belle phrase :

Page 364 :

« Bien sûr, Roussanov savait que, tous les hommes étant mortels, il devrait y passer lui aussi. Un jour… mais – tout de suite ? Il n’est pas affreux de mourir – un jour ; ce qui est terrible, c’est de mourir tout de suite. Pourquoi ? Mais parce que : « Et comment ? Et après ? Et sans moi ?… »

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