Les expos à voir absolument en 2019

 
De belles expos vont être organisées à Paris en 2019. Il faudra les voir absolument !
 
Nous allons passer en revue les plus intéressantes.

Musée Jacquemart André

  • Hammershøi, le maître de la peinture danoise
Du 14 mars au 22 juillet 2019
 

Vilhelm Hammershoi  né à Copenhague le est mort dans la même ville le , à 51 ans. C’est un personnage assez austère, renfermé.
 
Sa peinture se rapproche des plus grands maitres flamands. Il peint principalement des scènes d’intérieur, généralement dans sa maison, avec pour seul personnage sa femme Ida ou exceptionnellement des enfants. Le couple n’en a d’ailleurs jamais eu.
 

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Hammershoi ce sont des lignes pures, une économie de couleurs, toutes rompues et souvent grises…

Il y a tellement de réalisme dans son œuvre que ça frôle parfois le trompe l’œil…
 
Quand il peint des paysages, il n’y a jamais de personnages, ce qui donne beaucoup de pureté. « Il n’y a rien et pourtant il y a tout » comme aurait dit Van Gogh.
 
Ce que nous dit le Musée Jacquemart-André :

Au printemps 2019, le musée Jacquemart-André et Culturespaces organisent une exposition consacrée au grand maître de la peinture danoise, Vilhelm Hammershøi (1864-1916).
Pour la première fois depuis 20 ans, des œuvres mystérieuses et poétiques du peintre seront réunies à Paris. Le musée Jacquemart-André abordera l’art d’Hammershøi dans une perspective nouvelle en illustrant ses liens avec les artistes de son entourage. Pour la première fois, cette rétrospective permettra de confronter les œuvres d’Hammershøi avec des tableaux de son frère Svend Hammershøi, de son beau-frère Peter Ilsted et de son ami Carl Holsøe. Cette mise en regard soulignera leurs affinités, leurs différences et le génie singulier de Vilhelm Hammershøi, l’artiste de la solitude, du silence et de la lumière.

Une quarantaine d’œuvres révéleront l’univers mystérieux et poétique de l’artiste. Des œuvres inédites issues de la Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection, rarement exposées lors des grandes rétrospectives internationales dédiées à Hammershøi, seront présentées pour la première fois en France.

L’exposition présentera également des prêts provenant de grands musées du Danemark et de Suède tels que le Statens Museum for Kunst et la Hirschprungske Samling de Copenhague, le Nationalmuseum de Stockholm et le Malmö Konstmuseum mais aussi du musée d’Orsay et de la Tate de Londres ainsi que de collections particulières.

Des œuvres majeures illustreront toutes les facettes du travail d’Hammershøi, des premiers portraits aux nus, en passant par les vues d’architecture et les paysages, et bien sûr l’extraordinaire série d’intérieurs aujourd’hui célèbre.

Musée Maillol

Une expo qui voyage :

  • LA COLLECTION BÜHRLE : DELACROIX – MANET – DEGAS – RENOIR – MONET – CÉZANNE – GAUGUIN – VAN GOGH – MODIGLIANI – PICASSO…

20 MARS – 21 JUILLET 2019

Cette exposition est destinée à rejoindre les collections permanentes du Kunsthaus de Zurich et en attendant, elle voyage en Europe et au Japon !

Il est donc important d’aller la voir à Paris ! Voyons ce que nous dit le Musée Maillol :

Au printemps 2019, le musée Maillol accueille les chefs-d’oeuvre de la Collection Emil Bührle, une des collections particulières les plus prestigieuses au monde. Présenté pour la première fois en France, cet ensemble, réuni entre 1936 et 1956 à Zurich, propose un panorama de l’art français du XIXe et du début du XXe siècle.

Né en Allemagne, Emil Georg Bührle (1890-1956) s’établit en Suisse en 1924 et rassemble, surtout entre 1951 et 1956, plus de 600 oeuvres d’art. Pour la première fois à Paris, une partie de ces chefs-d’oeuvre est présentée et réunie au sein d’une même exposition.
Dévoilant une soixantaine de trésors de la Collection Emil Bührle, l’exposition parcourt plusieurs courants de l’art moderne : les grands noms de l’impressionnisme (Manet, Monet, Pissarro, Degas, Renoir, Sisley) et du postimpressionnisme (Cézanne, Gauguin, Van Gogh, Toulouse-Lautrec), les débuts du XXe siècle avec les Nabis (Bonnard, Vuillard), les Fauves et les Cubistes (Braque, Derain, Vlaminck), et l’École de Paris (Modigliani), pour finir avec Picasso.
En attendant son emménagement permanent dans la nouvelle extension du Kunsthaus de Zurich, la Collection Emil Bührle s’offre une visibilité nationale et internationale. Après la Fondation de l’Hermitage à Lausanne en 2017 et trois musées majeurs au Japon en 2018, le musée Maillol aura le privilège de montrer des chefs-d’oeuvre tels que La petite danseuse de quatorze ans de Degas (vers 1880), Les coquelicots près de Vétheuil de Monet (vers 1879), Le garçon au gilet rouge de Cézanne (vers 1888/90), ou encore Le semeur au soleil couchant de Van Gogh (1888).
Leur confrontation soulignera les liens et les filiations entre les courants artistiques à travers différentes époques, tout en illustrant l’apport personnel de chacun des peintres à l’histoire de l’art. Emil Bührle, pour qui les créations passées influençaient celles du présent, aimait préciser que « finalement Daumier me conduisait à Rembrandt et Manet à Frans Hals ».
Une exposition de toiles incontournables à travers l’une des collections les plus importantes au monde.

Musée Marmottan Monet

  • L’Orient des peintres, du rêve à la lumière

du 7 mars au 21 juillet 2019

Comme toujours le musée Marmottan nous présente des expositions originales et belles !

Ce que nous en dit le Musée Marmottan :

Le musée Marmottan Monet présente, du 7 mars au 21 juillet 2019, l’exposition « L’Orient des peintres, du rêve à la lumière ». Riche d’une cinquantaine de chefs-d’oeuvre provenant des plus importantes collections publiques et privées d’Europe et des États-Unis (musée du Louvre, musée d’Orsay, musée des Augustins de Toulouse, la Städtische Galerie im Lenbachhaus und Kunstbau de Munich, la collection Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Rijksmuseum d’Amsterdam, le Sterling and Francine Clark Art Institute de Williamstown), cette manifestation entend révéler à travers ce voyage un nouveau regard sur cette peinture.

C’est dans l’hôtel particulier qui abrite les collections de Paul Marmottan, dédiées à Napoléon et à sa famille, que prend place l’exposition. C’est en effet le souffle des conquêtes napoléoniennes qui porte les peintres à partir et à vérifier leur fantasme d’Orient à travers le voyage. L’aube de l’ère industrielle donne ainsi naissance à l’orientalisme, qui traverse tout le siècle et les pays européens. À l’orée du xxe siècle, les avant-gardes elles-mêmes se nourrissent de ces expériences nouvelles et inventent un art nouveau, aux portes de l’abstraction, portées par l’Orient. Face aux nombreuses études et expositions précédentes, le parcours privilégie l’Orient méditerranéen, propre à l’empire colonial français. Le corpus des oeuvres a été organisé à travers deux axes distincts: la figure humaine et le paysage. Deux voies qu’annoncent La Petite Baigneuse (1828, Paris, musée du Louvre) d’Ingres et Innenarchitektur (Architecture intérieure, 1914, Wuppertal, Von der Heydt Museum) de Paul Klee.

Orangerie

  • Franz Marc / August Macke. L’aventure du Cavalier bleu

Exposition du 6 mars au 17 juin 2019

Cette exposition présente deux figures majeures de l’expressionnisme allemand et du mouvement Der Blaue Reiter [Le Cavalier bleu], Franz Marc (1880-1916) et August Macke (1887-1914). Dès 1910, ces artistes nouent une amitié portée par leur intérêt commun pour l’art français et plus particulièrement, pour Cézanne, Van Gogh, Gauguin et le fauvisme, qu’ils découvrent lors de leur séjour à Paris. Tous deux expriment dans leurs premiers tableaux, souvent peints en plein-air, une même fascination spirituelle pour le paysage et la nature.
C’est au moment de leur rencontre en 1911 avec Vassily Kandinsky et de la création de l’Almanach du Blaue Reiter, que leur peinture prend un tournant plus radical, plus stylisé. Franz Marc abandonne la peinture de plein-air et commence à peindre ses fameux chevaux bleus qui inspirent le titre de la revue. Si Marc co-édite avec Kandinsky l’Almanach, August Macke en réunit les visuels ethnographiques et rédige une étude sur les masques africains. Très actifs, ils collaborent également à l’organisation d’expositions internationales d’avant-garde comme à Cologne en 1912 et à Berlin en 1913 tout en poursuivant leur propre évolution. Ainsi Franz Marc, marqué par l’exposition des Futuristes italiens et par les tableaux de Robert Delaunay, se tourne vers l’abstraction en 1913. Macke, quant à lui, va se distancier de la spiritualité intellectuelle de Kandinsky pour privilégier un rapport plus évident entre l’homme et la nature notamment au cours de son voyage en Tunisie avec Paul Klee.
Mobilisés dès août 1914, les deux artistes meurent au front laissant des œuvres inachevés mais emblématiques du versant hédoniste, coloré et séduisant de l’expressionnisme allemand.

Musée de l’Orangerie – Jardin des Tuileries – Place de la Concorde 75001 PARIS tél.: +33 (0)1 44 77 80 07

Musée d’Orsay

  • Berthe Morisot
18 juin – 22 septembre 2019
 
Berthe Morisot, le mouvement et la couleur, ou l’impressionnisme poussé à son paroxysme ! Chaque exposition sur cette grande artiste est une occasion d’émerveillement.
Voici ce qu’en dit le Musée d’Orsay :

Figure majeure de l’impressionnisme, Berthe Morisot reste aujourd’hui moins connue que ses amis Monet, Degas ou Renoir. Elle avait pourtant été immédiatement reconnue comme l’une des artistes les plus novatrices du groupe.

L’exposition retrace le parcours exceptionnel d’une peintre, qui, à rebours des usages de son temps et de son milieu, devient une figure essentielle des avant-gardes parisiennes de la fin des années 1860 jusqu’à sa mort prématurée en 1895.

Peindre d’après modèle permet à Berthe Morisot d’explorer plusieurs thématiques de la vie moderne, telles que l’intimité de la vie bourgeoise, le goût de la villégiature et des jardins, l’importance de la mode, le travail domestique féminin, tout en brouillant les frontières entre intérieur/extérieur, privé/public, fini/non fini. Pour elle, la peinture doit s’efforcer de « fixer quelque chose de ce qui passe ».

Sujets modernes et rapidité d’exécution ont donc à voir avec la temporalité de la représentation, et l’artiste se confronte inlassablement à l’éphémère et au passage du temps. Ainsi ses dernières œuvres, caractérisées par une expressivité et une musicalité nouvelles, invitent à une médiation souvent mélancolique sur ces relations entre l’art et la vie.

Ce sont là les plus grandes et intéressantes expositions à Paris pour l’année 2019.

Musée du Luxembourg

– Les Nabis et le décor : Bonnard, Vuillard, Maurice Denis…

Exposition du 13 mars au 30 juin 2019

Véritables pionniers du décor moderne, Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Sérusier, Ranson, ont défendu un art en lien direct avec la vie, permettant d’introduire le Beau dans le quotidien. Dès la formation du groupe, à la fin des années 1880, la question du décoratif s’impose comme un principe fondamental de l’unité de la création. Ils prônent alors une expression originale, joyeuse et rythmée, en réaction contre l’esthétique du pastiche qui est en vogue à l’époque.

Cette exposition est la première en France consacrée à l’art décoratif et ornemental des Nabis. Il s’agit pourtant d’un domaine essentiel pour ces artistes qui voulaient abattre la frontière entre beaux-arts et arts appliqués.

Le parcours montre une sélection représentative de leurs œuvres, qui se distinguent par des formes simplifiées, des lignes souples, des motifs sans modelé, influencées par l’art japonais. Réunissant une centaine de peintures, dessins, estampes et objets d’art, elle permet de montrer des ensembles décoratifs aujourd’hui dispersés.

Grand Palais, Galeries nationales

– Rouge : Art et utopie au pays des Soviets

20 mars 2019 – 1 juillet 2019
 
A travers cette exposition vous découvrirez les répercussions de la révolution d’Octobre 1917, véritable bouleversement social, sur la création artistique. Vous pourrez constater comment de nombreux artistes adhérant au projet communiste voulurent apporter leur pierre à l’édification de cette société nouvelle, jusqu’à l’instauration progressive du réalisme socialiste.
 
 
– La Lune : Du voyage réel aux voyages imaginaires
 
Du 3 avril au 22 juillet 2019

A l’occasion des 50 ans des premiers pas de l’Homme sur la Lune, cette exposition d’art dévoile les relations que l’homme entretient avec cet astre, source d’inspiration et de représentations diverses. Une invitation à la rêverie et à la contemplation !

 
 
 
Cette Liste n’est pas exhaustive et il y a aussi quelques expositions dont nous n’avons pas parlé, celles ci s’éloignant trop de ce que nous aimons.
Pour marque-pages : Permaliens.

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