« Moi, Charlotte Simmons » de Tom Wolfe.
Le dernier roman de l’écrivain américain Tom Wolfe.
L’histoire se passe principalement à Dupont University (université imaginaire, il s’agit en fait d’Harvard et on comprendra pourquoi l’auteur a préféré changer le nom !).
Une jeune provinciale arrive de ses montagnes bleues, avec son innocence, son savoir (elle a terminé brillamment ses études secondaires), son sérieux, sa certitude de réussir.
Effectivement au début, tout se passe parfaitement et elle est même remarquée par un prix Nobel !
Seulement voilà, d’autres étudiantes, un peu jalouses (elle est très jolie) se moquent d’elle ou la méprisent parce qu’elle est provinciale, qu’elle est une « bûcheuse » avec des principes et que les garçons lui tournent autour.
Ensuite, les catastrophes s’enchaînent….
Très bon roman, très drôle aussi, où Tom Wolfe nous initie au parler « branché », le langage « fuck ».
D’ailleurs, Tom Wolfe nous prévient dès l’introduction :
Totalement et genre, lorsqu’ils envahissent tout le discours -comme dans « genre totalement géant », par exemple- caractérise en général le parler des filles (…)
Le parler « fuck » semble partagé par les deux sexes.
Exemple de ce néo langage :
un type : … parce qu’elle avait une minijupe sans rien dessous et qu’elle s’envoyait la fucking bière tête en bas, voilà pourquoi !
une fille : Oh, merde sur cette fucking carte, ils mettent que j’ai trente deux balais !
Un livre roboratif, optimiste, drôle, une analyse implacable du milieu universitaire américain. A lire !